20/12/2011

Privatisation du renseignement anglais pour le secteur privé

Le nouveau James Bond commercial est arrivé. Il est représentant de commerce. 

Son ordre de mission ? Répondre au dernier défi du renseignement mondial : la cyberguerre économique et le renseignement.

Le GCHQ (Government Communications Headquarters), le service secret britannique notamment chargé des écoutes entend vendre son savoir-faire technologique au secteur privé.
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Officiellement, il s'agit d'aider les fleurons économiques britanniques à l'instar des entreprises de défense, télécoms, pharmacie et énergie ainsi que les services financiers à gagner la guerre économique. En fait cet agence fondée en tant que telle en 46 entend surtout se procurer des revenus supplémentaires en ces temps d'austérité budgétaire. Restriction oblige !

Un label vendeur

Les écoutes sont un métier trop sérieux pour que tous leurs secrets soient divulgués sur la place publique. Pour cela une infime partie des renseignements obtenus par des matériels sophistiqués et traités par les linguistes, informaticiens et mathématiciens maison seront proposés aux entreprises anglaise. Rien n'a filtré sur les tarifs ou les options offerts aux clients.
Une chose est claire, le label GCHQ est vendeur.

Le GCHQ travaille en étroite collaboration avec les américains dans le domaines des ecoutes et d'espionnage.

Dépendant du ministère des affaires étrangères le GCHQ, dont le budget est secret, est placé sous l'autorité du Conseil national de sécurité. Cet organisme de l'ombre coordonne les différentes agences de renseignement du royaume et sert d'interface avec le 10 Downing Street.


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