11/06/2015

Exporter au Canada

L'Awex et le BEP Namur invite une arnaqueuse et une nullarde




C'est presque une salle archi comble ce matin chez BEP Namur en ce mois de mai que nous sommes accueillis, il y avait du bon jus d'orange bien froid. On est venu de Bruxelles, j'étais accompagné avec un spécialiste canadien qui travaillait pour le gouvernement canadien. J'ai eu le plaisir d'échanger quelque mot avec l'ambassadeur du Canada qui se déplace sans garde du corps, fait rare de nos jours qui mérite d'être souligné. Dans la salle sur la liste des inscrit, un tier au moins sont des PME qui vous propose de vous aider d'une façon ou d"une autre sur le marché canadien. 

Les orateurs



Sur ma droite une table est réservée aux orateurs qui vont se présenter. Deux personnes attirent mon regard discrètement, en faite c'est deux personnes n'ont rien n’a faire ici. Tout d'abord il y a vais une mamie anglaise qui vante une région Canadienne et une autre arnaqueuse qui vient du Canada. Nous y reviendrons ...

Ca commence ...



09H00 et quelque chose comme ça, un des premiers a monté sur l'estrade est l'ambassadeur Denis Robert du Canada qui ne devait qu'intervenir pendant que pendant 15 minutes, il en restera 30 minutes. L'ambassadeur nous vantera la bonne gouvernance, les chiffres au vers, le PIB dans le vert, pas de renflouement bancaire comme chez nous, bref le Canada est un pays qui ne connait pas la crise et le Canada semble le pays magique ou les ministres maitrisent la bonne gouvernance. Mais hélas pour l'ambassadeur, mon ami qui était dans la salle a ticker a la présentation des chiffres, par la suite une petite vérification nous a permis de découvrir qu'ils sont au rouge et ce qu’ont nous présente c'est des chiffres faux.

Exposé très intéressant sur le Canada



S’il y a une chose que j'ai retenue sur le Canada de positif ou j’ai aimée, c'est le travail de présentation sur le pays de Xavier Van Overmeire ( chef régional du secteur commerce international ) qui maitrise bien le marché canadien. Il parlera pendant une heure en nous présentant différents schémas de partenariat, d'implantation , de licence, de partenaire commerciale, de société pour distribuer ses produits. Les pièges à éviter. Il faut que je le reconnaisse, j'ai appris en une heure de temps ce que j'aurais mis en 6 mois, 1 an ! C fut instructif en tout point de vue pour n’importe quel entreprise, commercial, sociétale. J'ai aussi retenu qu'il fallait être patient, écrire des lettres, et non envoyé des mails. Là-bas on a une autre culture des contacts qui est différente de la nôtre apparemment de ce que j'ai appris d'un ami canadien. (1 ere partie MP3 et 2 eme partie MP3)

L'arnaqueuse

Marie Francoise Hervieu
C'est une fausse photo, dans la réalité elle à 50 balais passé, et ce n'est pas ce que j'ai vu en vrai ...
En voilà une qui est Canadienne et qui s'appelle Marie Francoise Hervieu qui après avoir ouvert sa bouche ma carrément endormie le cerveau à tel point que ça ma souiller de l'écouté, tout cela ma forcé à allumer mon ordinateur pour surfé sur le web tellement le niveau de sa présentation relevait de l’arnaque organisée. Cher lecteur de mon blog, c'est tellement nul de chez nul, j'ai mis en marche mon téléphone pour vous faire partager l'arnaque et le charabia de MADAME (télécharger ici MP3) Des quel a commencé a parlé elle nous a parlé des réseaux sociaux ! Des réseaux sociaux, mais pourquoi des réseaux sociaux ? Et bien a l'entendre parlé, il faudrait utilisé Facebook pour vendre c'est produits et trouvé des clients via Facebook. Il y aurait différent public canadien inscrit sur Facebook. Elle nous a dit que quand a fait un site web bilingue il ne faut pas écrire "En" pour la partie anglophone, mais bien "ANG", c'est tout simplement du foutage de gueule MDR


Voyez-vous, cette arnaqueuse qui s'appelle Marie-Francoise portait le titre sur la table de droite de "ZONE FRANCHE", et qui après vérification à la maison c'est avéré être une entreprise de community management, de communication, relation publique.  En arrivant dans la salle elle prenait des airs de ministre et était assise sur la table de droite avec les orateurs. Au tout début en la voyant avec sont titre de blabla, je me disais qu’elle allait nous parlé d'Offshore ou de zone franche pour les exportations et c'est avantages financiers?  Eh bien non,  elle parle de réseaux sociaux. Pendant tout l'exposé elle n'a fait que parlé de sont entreprise, de se mettre en valeur, c'est clients dans le monde, elle prétend même que Google et des grandes entreprises françaises sont client dans ça boite de nulle PTDR... Rien moins que ça. Mais quand ont va sur sont site, il n'y a plus de clients ou même de logo, c'est clients sont aussi fantomatique que les Ghosbuster sur terre lool

Ce qui saute c'est quand je vais sur le site web de Zone Franche, c'est un site web pourri de chez pourris, a notre époque ne pas avoir un site professionnel est une preuve d'amateurisme en communication.

Au lunch de midi je joue les naïfs je retrouve une certaine Yaël HAUMONT  (Area Manager North America de BEP Namur) et je lui demande pourquoi cette femme est dans la salle et qui la recruté, elle m'avouera que c'est sont idée. Elle ma dit qu’une fois elle a assisté a sont exposé elle la trouvé intéressant .... Pour tout dire la réponse m’a laissé perplexe ! La vérité c'est que la fonctionnaire du BEP est en cheville ou en affaire avec l'arnaqueuse  de Zone franche pour ramasser les pigeons d'homme d'affaires dans la salle. Et au vu des contacts que l’arnaqueuse a pris avec les GOGO cosumard, elle ne repartira pas les mains vides de la Belgique. Comment fait on pour invité une arnaqueuse du Canada à Namur qui paye sont billet d'avion, alors nous en Belgique nous avons des entreprises qui font mieux le travail de community management sur les réseaux sociaux pour les entreprises. Nous sommes en Belgique et c'est d'abord les entreprises belges qui doivent être mises au boulot et dire que l’état paye ce fonctionnaire wallon pour invité une entreprise canadienne et prendre des parts de marchés aux entreprises belges me laisse pantois sur le niveau zéro, la mauvaise gouvernance semble est institutionnalisé dans tous les domaines dans la région wallonne.

Mamie anglaise



C'est le clou du spectacle, une mamie prend la parole et nous présente la Colombie-Britannique avec des grands chiffres généraux qui ne veulent rien dire. Elle nous présente du poisson sur l'écran de projection avec en sous-titre: la Colombie Britanique exporte beaucoup de poisson MDR je suis resté pantois avec un fou rire intérieur lolo je suis resté lolo durant tout sont intervention sur le niveau ZÉRO de SUSSAN HAIRD, qui porte le titre European Trade Investment Representative for British Columbia ... Si j'étais le gouverneur ou un responsable de ce désastre, je changerais de cabinet de consultant pour prendre des gens plus sérieux pour représenter ma région Canadienne ....


La seule chose positive la seule chose positive ou je n’ai pas perdu mon temps c'est la présentation de Xavier Overmeire. Les petits fours, le vin, et la bonne bouffe de midi. Tout le restant c'est du ZÉRO pour BEP Namur qui sont le responsable en invitant une arnaqueuse canadienne et la mamie anglaise de l'Angleterre .... Et dire que tout c'est gens du BEP Namur vous propose de rencontré en BtoB des entreprises canadiennes, la aussi ce serait bien d'avoir un retour sur c'est rencontre. J'essaye de connaitre les noms des entreprises canadiennes qui vont rencontrer les PME belges, je vous tiens au courant de la suite des aventures canadienne ...

Les chiffres de la balance commercial


La balance commerciale des services avec le Canada a toujours penché en défaveur de la Belgique entre 2011 et 2013. Le déficit qui se chiffrait à EUR 1,1 million en 2011 s’est nettement alourdi au cours de la période pour s’établir à EUR 50,6 millions en 2013. Pour comparaison, la balance commerciale des marchandises avec le Canada penchait aussi en défaveur de la Belgique en 2013.

EXPORTATIONS


Avec une part de 36,5% et un montant de EUR 120,0 millions, les autres services liés au commerce ont devancé les autres types de services à l’exportation. Ce groupe de services inclut notamment des services de type « négoce », « location opérationnelle », « conseil juridique, comptable, de gestion et de relations publiques », « audit, comptabilité et fiscalité » et « publicité, études de marché et d'opinion publique ». Le transport et le trafic touristique se sont partagé la 2e et la 3e place avec des parts respectives de 29,0% et 11,8%.

Les deux sections principales à l’exportation, à savoir les autres services liés au commerce et le transport ont enregistré une baisse en 2013. Les ventes de ces groupes de services ont reculé respectivement de 17,6% et de 18,9%.

Les redevances et droits de licence ont quant à eux régressé de 16,1%.
Au contraire, les communications ont augmenté de 28,2% tandis que le trafic touristique est resté relativement stable (+0,6%).

Les reculs enregistrés par les deux sections principales ont pour conséquence que les exportations totales belges de services à destination du Canada ont globalement régressé de 9,9% en 2013.




05/06/2015

COMMERCE EXTÉRIEUR

La diplomatie économique, sujet de convoitise du coté flamand





Diplomatie économique
En économie, les Flamands veulent faire cavalier seul sans l'état fédéral


Depuis quelques années déjà, le Commerce extérieur est l’objet d’une guéguerre entre fédéral et Régions au niveau flamand. Au point que, sous la législature précédente, celui qui était encore le ministre- président flamand, Kris Peeters, avait introduit un recours à la Cour constitutionnelle, jugeant que le ministre fédéral des Affaires étrangères, Didier Reynders à l'époque, outrepassait ses compétences en désignant des conseillers économiques fédéraux. Motif : la diplomatie économique relève des Régions.

Aujourd’hui, Kris Peeters est... le ministre fédéral du Commerce extérieur. Et la Cour constitutionnelle vient de le débouter dans son action passée : selon la Cour, l’autonomie de la Flandre n’est pas remise en cause par la désignation de conseillers économiques fédéraux, qui n’empiète donc pas sur les compétences régionales...
Le sujet n’est pas clos pour autant. Dans une interview, le chef de groupe N-VA à la Chambre, Hendrik Vuye, répétait que le Commerce extérieur est une compétence exclusivement régionale. Le récent voyage au Japon de Michel et Peeters, pour séduire des investisseurs, avait d’ailleurs énervé les ministres N-VA du gouvernement flamand. Vuye appuie : « Cette mission a été décidée sous
la législature précédente, après un avis négatif des Régions. (...) Le Commerce extérieur est une compétence entièrement régionalisée. Dans l’accord du gouvernement, il est stipulé que dans ce type de missions, le gouvernement doit jouer un rôle de coordination. Rien de plus. Nous y veillerons. » Que dit précisément l’accord de gouvernement ? « La diplomatie économique requiert une attention particulière. Nous défendons une collaboration entre les entités fédérées et le niveau fédéral qui joue un rôle d’appui. » « Un rôle d’appui » : voilà qui conforte la N-VA dans sa conviction que le Commerce extérieur est une compétence exclusive des Régions, le fédéral n’intervenant qu’en second rang.
« Ce qui n’empèche pas le fédéral d’aller parler à l’international de ses compétences comme la fiscalité ou les charges sur le travail », nous explique-t-on à la N-VA.

« Pas un bon exemple »

Mais ce qui a gêné la N-VA au Japon, c’est que la Flandre n’ait pas été suffisamment associée, voire confinée à «des rendez- vous sans intérêt». La semaine dernière, le ministre-président Geert Bourgeois disait d’ailleurs au parlement flamand, qu’au Japon, « la situation a été compliquée», «le représentant économique flamand ayant été impliqué dans certains rendez-vous, mais pas de manière automatique. (...) Ce n’a pas été un bon exemple. » Et de réinsister sur le fait que « les investissements relèvent des entités fédérées», ne restant au fédéral que « quelques compétences, dont le Ducroire, Finexpo et l’Agence pour le commerce extérieur ».

Qu’en pense-t-on au fédéral ? 

Au cabinet de Kris Peeters, cellui ci renvoie à ce que le vice-Premier a déjà déclaré : «La politique de promotion des investissements est clairement une compétence régionale. Mais on ne peut nier que beaucoup d’aspects concernant les investissements restent fédéraux : fiscalité, réglementation sociale, réglementation économique fédérale. J’ai toujours dit, comme ministre-président de la region flamande, que la diplomatie fédérale doit soutenir au maximum les Régions en matière de diplomatie économique. Je reste sur la même ligne comme ministre fédéral et je suis au service des Régions. » Aux Affaires étrangères, on insiste aussi sur la collaboration entre fédéral et entités fédérées, « ce qui est le cas lors des missions économiques ».
Pas sûr, toutefois, que ce soit la dernière querelle en matière de diplomatie économique...